MOOC, SPOC, COOC et SOOC, les nouveaux formats d'apprentissage en ligne

MOOC, SPOC : pourquoi les modes d’apprentissage croisés explosent ?

Dans le monde de la connaissance et du savoir, les murs tombent. On apprend différemment, on teste de nouvelles voies. Des formats en ligne se multiplient comme les MOOC, les SPOC et dernièrement les COOC et les SOOC. Où en sont les modes d’apprentissage ? Quelle est leur valeur ajoutée ? Comment évoluent-ils et pourquoi ?

Des modes d’apprentissage croisés

L’informel occupe une place importante dans le domaine du savoir et de la connaissance. Lorsque l’on parle d’apprentissage croisé, on fait référence d’une part aux connaissances apprises en cours et d’autres part aux connaissances acquises de façon plus personnelle. C’est ainsi que se développe une hybridation des méthodes d’apprentissage.

Par ailleurs, les nouvelles technologies – poussant elles-mêmes de nouveaux usages – permettent de connecter ses connaissances et ses compétences avec un enseignement plus académique.

Des contextes d’apprentissage en mouvement

Le contexte d’apprentissage oriente lui aussi les nouvelles tendances. On apprend aujourd’hui depuis n’importe où, n’importe quand et de n’importe quelles manières, aussi ludiques et conviviales soient-elles. Dans leur diffusion, le savoir et la connaissance s’adaptent à des contextes d’apprentissage de plus en plus mouvants et pluridisciplinaires. Aussi, l’enseignement devient adaptatif et les nouvelles technologies et applications répondent à cette problématique. Ces dernières poussent des usages encore plus adaptés et orientés vers une pédagogie à distance.

Pourquoi organiser un MOOC ?

Les Massive Open Online Courses, probablement les nouveaux formats d’apprentissages les plus connus, sont arrivés discrètement en France il y a trois ans dans le monde de l’enseignement et ont explosé en 2014. D’ailleurs, fin 2013, le Ministère de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur lançait la plate-forme FUN (France Université Numérique) pour promouvoir l’utilisation des cours ouverts en ligne.

Aussi, on constate la construction d’un écosystème d’acteurs  autour de ce nouveau mode d’apprentissage. Non seulement il y a prolifération des cours en ligne, mais également d’éditeurs et de consultants en plate-formes MOOC.

Pour rappel, un MOOC (l’appellation a été reconnue en entrant dans le dictionnaire Larousse 2016) est un cours en ligne ouvert à tous, gratuit ou payant selon les solutions retenues. Les participants sont dispersés géographiquement et se retrouvent autour d’un ou plusieurs intervenants en ligne qui, en visioconférence, déroulent leurs cours et contenus.

Il existe deux grands types de MOOC :

  • Les xMOOC qui visent à valider les compétences acquises en délivrant un certificat de réussite.
  • Les cMOOC dont les objectifs d’apprentissage sont ouverts et dont les participants créent dans une large mesure le contenu.

C’est ici le côté massif qui revêt une forme nouvelle d’apprentissage : les différentes solutions existantes sur le marché et donc leurs technologies sont désormais confrontées à la massification, à la taille de l’audience qui grossit. On se dirige vers des communautés collaboratives, le besoin de ressources éducatives nouvelles et de scénariser les activités pédagogiques au sein de plate-formes et logiciels adéquats.

À lire aussi : Réussir une formation en ligne : les conseils à suivre

Pourquoi organiser un SPOC ?

Plus réduits, les SPOC (Small Private Online Courses) fonctionnent sur le même modèle “à distance” que leurs aînés, les MOOC, mais sont réservés à une audience plus restreinte, privée et sélectionnée en amont. La notion de massification n’apparaît donc pas ici.

En “resserrant les rangs”, on gagnerait en efficacité. L’expérience a montré que le suivi d’un cours en ligne massif a tendance à être moins engageant. Selon François Germinet, Président de l’Université Cergy-Pontoise et du comité numérique de la Conférence des présidents d’universités (CPU), la différence réside dans le public concerné : “Les MOOC s’adressent à un public très large, de l’étudiant au retraité en passant par le passionné ou l’amateur du dimanche”.

Sélectif, le SPOC ne devrait concerner qu’une trentaine de personnes, ce qui permet à l’équipe encadrante de pouvoir suivre les apprenants avec un meilleur suivi et une relation plus dense.

Le MOOC pour le marketing, le SPOC pour le diplôme

Avec un effectif réduit et un suivi accentué, le SPOC est diplômant, contrairement au MOOC qui ne délivre qu’un certificat. A la limite entre le monde universitaire et celui de l’entreprise, le MOOC transmet des connaissances, des savoir-faire et des informations.

Après les MOOC et les SPOC, émergent des dispositifs encore plus spécifiques aux entreprises et aux spécialistes, comme les COOC et les SOOC, sujets que l’on aborde pour vous dans d’autres articles !

A lire aussi : Comment réaliser un MOOC captivant ?

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On vous laisse découvrir notre article sur le sujet.
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